Qu’est-ce qui c’est réellement passé entre Salimata T. et son amant J. P. Guedj ? Dans cette histoire entre deux adultes se trouve au milieu une petite fille de 4 ans.
L’homme de 66 ans, domicilié à Ngaparou a été attrait à la barre des flagrants délits du tribunal de grande instance de Mbour, par la maman de M. C. Faye pour attentat à la pudeur sans violence.
“Je l’ai connue durant le confinement. Je cherchais une cuisinière et je l’ai engagée. Par la suite, nous avons commencé à entretenir une relation amoureuse. J’ai découvert qu’elle était sous les liens du mariage en tombant sur son certificat de mariage. Je l’ai interrogée sur l’acte mais elle m’a répondu que le papier était un faux. Je lui ai dit que je ne pouvais plus continuer cette relation et qu’il fallait qu’elle parte de chez moi”, explique J. P. G.
Des propos battus en brèche par Salimata T., qui confie : “Nous nous sommes connus au mois de fin février de l’année dernière. Il m’a engagée comme cuisinière et me payait 6000 francs par jour. Durant le confinement, il m’a proposé de loger chez lui pour que je ne me fatigue pas avec les déplacements. Il savait que j’étais bel et bien mariée. Il m’a proposé des choses et j’ai refusé. Il m’a fait du chantage. Un jour, je l’ai trouvé en train de se laver avec ma fille sous la douche. Je lui ai dit de ne plus faire cela avec ma fille car cela ne se faisait pas. Je n’ai pas fait d’histoire là-dessus. Car, je me suis dit comme c’est un blanc peut-être que ce n’était pas un problème pour lui de prendre un bain nu avec une petite-fille”.
Entre temps, elle dit avoir laissé son travail, et voilà qu’un beau jour sa fille lui dit : “Maman tonton J. P. m’a donné son sexe pour que je le tète. J’ai appelé J. P. pour lui demander ce qu’il avait fait avec ma fille et il m’a raccroché au nez. J’ai alors porté plainte contre lui”.
Le juge a essayé de faire parler la petite en lui demandant ce que tonton J. P. lui avait donné. La petite a répondu : “des bonbons”.
Il faut aussi préciser que Salimata T. avait sa chambre à l’étage à côté de celle de son employeur, au moment où les autres employés avaient la leur en bas. Elle explique n’avoir jamais pris J. P. en flagrants délits avec sa fille mais qu’elle soupçonnait son patron.
Elle a réclamé la somme de 10 millions de FCfa pour des dommages et intérêts.
A ce stade, l’avocat du sexagénaire affirme que le vrai mobile de la partie civile venait d’être révélé.
“Elle sait bien ce qu’elle fait car elle sait qu’elle a en face d’elle un blanc à qui elle peut soutirer de l’argent”, défend Me Fall.
Me Fadel Fall a attiré l’attention du tribunal sur la gravité des faits reprochés à son client mais aussi sur le fait que les propos de la dame ne sont basés que sur des soupçons. Il précise que cette affaire était à prendre avec des pincettes.
L’avocat ne s’est pas gêné pour lui demander comment cela se fait pour que son mari le laisse vivre dans la maison d’un autre homme.
Elle rétorque : “il a confiance en moi”.
Le tribunal va statuer sur le sort de J. P mardi prochain.