Le Programme de développement de la microfinance islamique au Sénégal est l’hôte de la capitale du Fouladou, ce jeudi 4 juillet, pour poursuivre sa caravane de sensibilisation et d’information de masse sur son mode de financement innovant. Un Crd s’est tenu à Kolda, en présence de la coordonnatrice nationale. Ceci, pour présenter ce programme aux acteurs de la région.
«Notre programme a été porté sur les fonts baptismaux par la volonté de l’État du Sénégal en collaboration avec la Banque islamique de développement afin de diversifier les sources de financement des jeunes, des femmes et des petites et moyennes entreprises surtout en milieu rural», a expliqué Madame Yaye Fatou Diagne lors de son allocution. Avant de préciser : «notre mission est d’accompagner la mise en place d’un cadre juridique favorable à la microfinance». Mais aussi, d’«améliorer la qualité de l’offre de services financiers islamiques et de développer ses canaux sociaux de distribution de façon pérenne pour satisfaire une demande nationale».
Ce programme d’un coût de 47 milliards Cfa, poursuit la patronne de promise, a l’ambition de «faire accéder au financement 50.000 Mpmpe, créer 25.000 nouveaux emplois avec 35% de femmes et 25% de jeunes qui bénéficieront de l’apport de la microfinance islamique».
À en croire Madame Diagne, la finance islamique se veut une alternative à la finance classique pour lutter contre la pauvreté et promouvoir l’emploi. Elle a fait ses preuves à travers le monde pour avoir accompagné de nombreux pays vers l’émergence, a-t-elle conclu.