Chaque semaine c’est entre 10 et 14 accidents mortels de la circulation qui sont enregistrés par la gendarmerie, a fait savoir le général Jean Baptiste Tine, Haut commandant de la gendarmerie nationale. Il s’exprimait en marge d’une rencontre accordée à l’Association des Personnes accidentées (Anpavh) dans ses locaux.
«Il est inadmissible que les gens meurent comme ça sur les routes. Moi j’en compte au moins 10 à 14 par semaine. Hier, je disais qu’il y a un pays du nord où une élève est morte récemment d’un accident de la circulation et ça a fait un grand tôlé». C’est dire qu’il avait perdu l’habitude de voir les gens mourir sur les routes.
Le général annonce le renforcement du dispositif de sécurité routière à travers le programme Reagir, la mise en place d’un centre de formation dédié aux gendarmes qui seront spécialisés en matière de circulation routière, entre autres. Selon le colonel Papa Diouf, chargé des opérations de la Gendarmerie, chaque semaine les éléments font des recettes de 25 millions aux titres d’amendes et contraventions. Une somme qui est ensuite versée au Trésor public. Sans oublier les saisies et retrait de permis, parfois estimés à plusieurs dizaines, invite à plus de responsabilité de la part des conducteurs.
L’association qui prévoit de rendre hommage aux Gendarmes et Forces de l’ordre, regrette le nombre encore élevé d’accidents de la circulation. Chaque année, c’est des milliers de personnes qui sont victimes d’accidents, avec un nombre important de décès. Ousmane Ndoye soutient que chaque année, l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff enregistre 16 mille cas d’accidents, de même que l’hôpital Principal qui avoisine les 14 mille. Ce qui témoigne de l’ampleur du fléau, et toute la tâche qui reste à faire.
L’association Anpavh qui a rencontré le général, a voulu sensibiliser les gendarmes sur la question en vue de renforcer la sécurité routière pour tous.