Dans un État de droit, nous ne parlons pas des États totalitaires à régime dictatorial ou la seule volonté du monarque devient la volonté de sa police politique, seule la loi fait référence.
Au Sénégal également qui est un pays ou l’état de droit est érigé comme fondement de culture démocratique, c’est la Loi qui fait référence.
Dans les vidéos que nous avons suivies avec attention, nous avons vu et entendu à plusieurs reprises des Chefs de la gendarmerie nationale dire avec désolation au Président de Gueum Sa Bop Monsieur Bougane Gueye Dany des; “Nous avons reçu des ordres” par ci et des “Nous avons reçu des instructions” par là.
Mais qu’est ce que Monsieur Ousmane Sonko notre actuel Premier Ministre n’a pas dit aux Forces de Défense et de Sécurité que nous avons toujours soutenues sur les ordres illégaux ?
D’où viennent ces “Ordres” illégaux et ces “instructions” illégales visant à empêcher coûte que coûte, en violation flagrante de la loi, de la Constitution et des textes fondamentaux internationaux, à interdire à un citoyen libre de toutes ces actions et jouissant de tous ses droits civils et politiques en dehors de période d’état d’urgence ou d’état de siège ou la loi ne restreint aucune liberté des citoyens, à l’empêcher à vaquer librement à ses occupations.
La gendarmerie nationale que nous avons toujours défendu a cette fois-ci tort, si elle a agi dans l’honneur, elle ne l’a pas fait au service de la loi mais au service d’un ordre et d’instruction venant peut-être à la fin de la chaîne d’un homme politique qui aurait sûrement une autorité administrative sur la gendarmerie.
Le fameux “communiqué” adressé à la gendarmerie ne relate pas la réalité des fait et même si tel était le cas, cela ne justifierait pas l’interdiction injustifiée de circuler, la brutalisation sans raison puis l’arrestation inopportune d’un Président de parti qui vaque pacifiquement à ses occupations conformément aux droits que la Constitution et les lois de notre pays conférent à tous les citoyens de ce pays et sans lance pierre, sans fusils d’assaut ou armes de pointe
En réalité, c’est la gendarmerie, malgré tout le respect que j’ai pour elle, qui devrait être poursuivie pour voie de fait et ‘abus de pouvoir et d’autorité qui ont été largement consommés par ceux qui sont censés fairerespecter la loi en stoppant, brutalisant, arrêtant et emprisonnant un citoyen dans l’exercice normal de ses droits subjectifs et constitutionnels.
Le refus d’obtempérer ne peut et ne doit être soulevé que dans un cadre légal. Dans les grandes démocraties, aucun gendarme ni aucun agent de police ne peut perquisitionner un domicile sans un mandat du juge, parce que c’est la loi, c’est le Code de procédure pénale. Et même si un agent vient chez toi, il y’a des heures légales pour ça et en dehors de ces heures légales ou en l’absence de ce mandat du juge, le citoyen peut lui refuser l’accès à son domicile par tous les moyens sans risquer d’être malmené, arrêté, gardé à vue “pour refus d’obtempérer”.
Nous ne sommes pas de Gueum Sa Bop et nous ne connaissons même pas Bougane Gueye Dany mais nous sommes allergique à l’injustice et à l’abus d’autorité d’oû qu’elle vienne.
Il fait très chaud dans cette zone et le citoyen Bougane Gueye Dany est déjà très fatigué et les véritables priorités actuelles sont de régler de la manière la plus sérieuse les difficultés des populations en détresse mais surtout d’aller leur porter secours, de les faire sortir de l’eau, eux, leurs marchandises, leurs animaux, leurs cartes d’électeur et leurs bureaux de vote tous engloutis dans l’eau qui gagne du terrain.
Il est temps de le laisser rentrer chez lui et de veiller dans l’avenir à ce que jamais pareille chose ne se reproduise.
Jub Jubal Jubanti !
Me Diaraf SOW Juriste diplômé en Gouvernance Internationale Maître en Administration Publique Doctorant en Sciences Politiques
Président national de l’Alliance Démocratique pour une Afrique Émergente/Joowléene