La pauvreté gagne du terrain: 6 millions de Sénégalais touchés

Selon le dernier rapport du Registre National Unique, ils sont près de 6 millions de Sénégalais à  être touchés par la pauvreté.

La pauvreté gagne du terrain au Sénégal. Selon  le rapport du Registre National Unique rendu public mardi, 5, 7 millions de Sénégalais vivent la dèche quotidienne. En terme de pourcentage par rapport au nombre total de Sénégalais et de Sénégalaises recensés, ça fait près de 30% de pauvres disséminés dans le pays.  Le seuil est critique pour un pays qui veut atteindre l’auto -suffisance alimentaire. En clair, ce rapport est la preuve que la pauvreté ne diminue pas au Sénégal. Au contraire, elle augmente et prend des proportions ide nature à remettre en cause l’efficacité des politiques publiques mises en place pour l’éradiquer.  En effet, si dans un pays de 14 millions d’habitants, les 6 millions sont pauvres, cela veut que ce pays n’enregistre pas d’avancées en  matière de lutte contre la pauvreté
Pour rappel, le
Registre National Unique (Rnu) permet au gouvernement de cibler les priorités qui lui permettent d’asseoir une bonne politique sociale en directions des populations

Autrement dit, au Sénégal, le Registre  National Unique est au service de la  sécurité alimentaire. Face à cette pauvreté ambiante, le commissariat à la sécurité alimentaire a a été obligé de mener des actions de sécurisation alimentaire  dans le Sénégal oriental notamment à Tamba et  Goudiry. Les mêmes actions ont été accomplies pour le compte de populations pauvres  à  Matam, Kanel,  Podor et à Rénérou Ferl.
Selon le Dr Ousseynou Diop, qui préside aux destinées du RNU, il admet que  les 5, 7 millions de pauvres dénombrés au Sénégal sont des ménages vulnérables. De son côté,  Anta Sarr Diacko, Déléguée générale à la protection sociale, admet que des programmes de lutte contre la pauvreté existent mais n’ont pas les effets escomptés.
En attendant que le gouvernement trouve une solution à la pauvreté qui gagne du terrain, l’on peut dire
à plus long terme, que sa diminution dépendra pour une grande partie de l’emploi et de ses conditio ns. Autrement dit, de la façon dont sera partagée la richesse du pays.
Ce sont toujours les personnes et les populations les plus pauvres qui payent le plus cher le prix des crises alimentaires, financières et économique.  Si dans un pays,  on constate que la situation d’un certain nombre de personnes s’est améliorée dans tel ou tel domaine, on doit aussi s’efforcer de comprendre pourquoi elle ne s’est pas améliorée pour les autres. Car c’est probablement comme cela qu’on pourra améliorer les politiques mises en œuvre pour que personne ne soit laissée de côté.

Ndiogou CISSE.

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