Entre le premier mandat du Président Macky Sall et le début du second qui prend fin en 2024, le Parti socialiste (Ps) a misé sur de hauts responsables comme Serigne Mbaye Thiam et Aminata Mbengue Ndiaye. Mais, il s’avère évident que leur maintien continue de faire grincer des dents non sans oublier la récente entrée d’Alioune Ndoye dans le gouvernement que dénoncent encore des caciques des Verts de Colobane.
Aminata Mbengue Ndiaye nommée par le Président Macky Sall au poste de présidente du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), Serigne Mbaye Thiam qui reste dans le gouvernement, continue de susciter un débat au Parti socialiste (Ps). En effet, selon des voix autorisées qui appartiennent à cette formation politique, il était important de «donner également l’opportunité à des responsables tout aussi méritants, de pouvoir faire leur entrée dans l’attelage gouvernemental».
Une position qui signifie, selon nos interlocuteurs, que le Parti socialiste (Ps), avec une floraison de cadres, «ne se limite pas uniquement à deux ou trois personnes». Mais, il faut le dire et le signaler, s’il est vrai que certains l’ont ouvertement dénoncé, d’autres responsables qui ne veulent pas encore s’afficher, défendent qu’ils ont été principalement surpris par l’entrée d’Alioune Ndoye dans le gouvernement.
«À vrai dire, cela a été un choc pour nous. L’on ne peut pas comprendre encore moins accepter, que des responsables comme nous, fidèles jusqu’au bout des ongles, ne puissent rien avoir. Nous rappelons que le camarade Ndoye est resté longtemps sans assister à nos réunions. Même s’il n’a jamais quitté le parti, acceptons au moins la vérité qui consiste à dire qu’il a été de l’autre côté au moment où nous nous battions en respectant les lignes directrices de la direction de notre formation politique et celle de la coalition Benno. Donc, nous pensons que nous sommes plus méritants que quiconque», pestent nos interlocuteurs. Ils vont plus loin en avouant ceci : «L’autre chose qui est assez dramatique, c’est le non-recrutement de responsables ou militants, au vrai sens du terme, par ceux qui sont promus ministres, directeurs généraux. Nous sommes nombreux à avoir été laissés en rade, et ceux qui en profitent réellement n’ont aucun mérite tant dans l’engagement pour le parti, que la fidélité montrée et démontrée à notre regretté Secrétaire général».
Face à de telles situations, ils promettent d’élever le ton dans un court délai, afin de se faire entendre, surtout que leur formation politique devra retravailler sur le terrain pour se donner toutes les chances de revenir au pouvoir.