Lors de son grand oral sur l’Afrique, le 27 février, Emmanuel Macron a déclaré vouloir avancer avec le Maroc, au-delà des «polémiques» actuelles et des tensions entre ces deux pays. «On va avancer, la période n’est pas la meilleure mais ça ne m’arrêtera pas», a-t-il martelé lors d’une conférence de presse sur sa stratégie en Afrique. «Ma volonté est vraiment d’avancer avec le Maroc. Le roi le sait, nous avons eu plusieurs discussions, il y a des relations personnelles qui sont amicales», a-t-il souligné.
Non, a rétorqué un membre du gouvernement marocain, cité par Jeune Afrique. « Les relations ne sont ni amicales ni bonnes, pas plus entre les deux gouvernements qu’entre le Palais royal et l’Élysée », a glissé cette source anonyme. Selon elle, les deux sujets évoqués par le président français comme sources de tensions « ne sont que l’illustration de cette situation. D’autres points de tension ont été volontairement occultés, notamment la restriction arbitraire des visas, la campagne médiatique et le harcèlement judiciaire ».