Le dossier « la Cigogne bleue » qui était en instruction au bureau du 8e cabinet est presque bouclé.
Le magistrat instructeur a entendu au fond la directrice de la crèche et a procédé à la confrontation entre les différentes parties.
La directrice qui a bénéficié d’une liberté provisoire a été auditionnée en même temps que la nurse.
Lors de la confrontation entre les parties qui a eu lieu la semaine dernière, le personnel de la crèche a dégagé sa responsabilité sur la mort de bébé S. B. Dia.
La balle est dans le camp du juge qui doit faire soit une ordonnance de renvoi soit accorder le non-lieu.
Cette affaire avait suscité une profonde émotion au sein de l’opinion et une marche avait même été organisée pour protester contre la lenteur supposée de la justice dans le traitement de la plainte déposée par les parents du bébé..
L’enquête avait révélé que le bébé a été alimenté en position de «décubitus dorsal» (couché sur le dos). En effet, la mort de l’enfant est due à une prise en charge tardive.
Il a aussi été établi, par exemple, que la crèche ne disposait d’aucune autorisation. La directrice prétendait avoir un récépissé de dépôt qui lui donne, selon elle, « le droit d’exercer en attendant l’autorisation définitive ».
Ce qui est faux, selon la Su, car en exploitant le récépissé de dépôt de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits il n’a été relevé nulle part un droit d’exercer en attendant une autorisation définitive. Le récépissé de dépôt ne tient pas lieu d’autorisation. En tout état de cause, la crèche n’en disposait pas lors de l’ouverture de l’établissement.