Lamine Diallo invite les familles religieuses à la gestion du gaz

Selon Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki et député à l’Assemblée nationale, «dans ce contexte sénégalais de présidentialisme obscur pour le moins, dans lequel l’Assemblée nationale joue un rôle de faire-valoir, l’existence d’institutions sociales comme les familles religieuses et l’église est une chance pour aller vers la gouvernance démocratique des ressources minérales».

Dans sa “questekki” rendue publique hier, il ajoute qu’«Al Amin de Tivaouane, deux ans déjà, nous avait gratifié, après une visite des mines du département, d’un exposé très instructif à cet égard, en mettant en relief les attentes des populations». Selon lui, «si l’élite politique comprend la signification des institutions sociales, nous aurons moins de difficultés à écrire l’histoire contemporaine du Sénégal». Poursuivant, M. Diallo signale qu’«Outre Atlantique, certains estiment que l’épargne des Sénégalais demandeurs d’aide publique au développement ne doit pas servir à construire des mosquées». Argumentant, il avance ceci : «D’abord, il est bon de rappeler que c’est l’élite politique qui demande l’aide publique au développement (Apd) de connivence avec les élites occidentales. Et, en vérité, sur 50 milliards de dollars d’engagements par an d’Apd, 40% sont décaissés et dans ce montant 80% reviennent aux entreprises des pays donateurs». En définitive, rappelle-t-il, «les pays obtiennent  4 milliards de dollars et les 20% passent dans la trappe de la corruption pour alimenter les flux financiers illicites. Au total, les populations reçoivent 3,2 milliards de dollars par an».

Non sans dire que «pour le Sénégal plus “aidé”, cela fait 30 milliards Cfa par an. En face, les flux financiers illicites de l’Afrique vers les pays donateurs sont de 60 milliards de dollars, et pour le Sénégal, 250 à 300 milliards Cfa par an. Le peuple sénégalais reçoit 30 et paie 300, un rapport de un à 10». Dans la même lancée, le président du mouvement Tekki clame qu’«il faut le marteler, le capital social est le plus déterminant des quatre types de capitaux ; les trois autres étant le capital technique, le capital humain et le capital naturel. Chez Macky Sall, tout est infrastructure, traduisant plutôt un capital technique, mal réalisé comme le prouvent les inondations dues à l’incapacité de Mansour Faye, dauphin caché de la Famille Faye-Sall, la carte Alioune Sall étant défaite par le scandale du Gaz.»

LAISSER UN COMMENTAIRE

Please enter your comment!
Please enter your name here