L’armée intervient sur une attaque terroriste à Saint-Louis

Une explosion sur le pont Faidherbe, cordon ombilical reliant le faubourg de Sor et l’île a coupé la commune en deux. C’est la panique générale. La circulation est bloquée dans les deux sens de la ville. La destruction d’une structure métallique vise à rendre impossible, pour les forces de défense et de sécurité, l’accès sur l’île.

Les terroristes passent ensuite à l’étape supérieure. Ils se retranchent à l’Institut français où ils prennent en otage le personnel ainsi que les visiteurs. Les forces de l’ordre accèdent, eux, sur l’île en passant par le plan d’eau grâce à la réactivité intelligente de la Brigade fluviale de la Gendarmerie nationale.

Les éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (Bip) se lancent aussitôt aux trousses des assaillants, qu’ils sont finalement parvenus à neutraliser. Du côté des terroristes, certains ont été abattus, un blessé grave a été noté dans leur rang en plus des arrestations.

Les otages eux sont libérés par les éléments de la Bip et remis aux Sapeurs pompiers. Après un second assaut du groupement d’intervention de la gendarmerie nationale (Gign) et un constat d’usage de la Police scientifique, les premiers éléments de l’enquête ouverte sont livrés au procureur de la République, venu s’enquérir de la situation.

Cette opération est une activité de simulation, que nous rapporte le journal L’Obs, lu par Actunet. Son objectif a été de tester la capacité de réponse des forces de défense et de sécurité dans pareille situation, mais aussi de jauger la capacité des hôpitaux dans de tels cas.