Dans le cadre du renforcement des capacités des jeunes entrepreneurs, le Club des Investisseurs Sénégalais (Cis) donne l’opportunité à des Champions Juniors de suivre gratuitement une formation en Management des ressources humaines et de leadership, ce jeudi 12 au vendredi 13 décembre 2019 à son siège. Le coût de la formation qui est évalué à 500.000 Cfa par participant est pris intégralement en charge par le Cis.
Docteur Abdourahmane Diouf a saisi cette opportunité pour leur inculquer la culture de champions économiques et juguler le taux de mortalité très élevé chez les petites et moyennes entreprises. «Le Club des investisseurs a un certain nombre de missions, et parmi ces missions, nous nous inventons une responsabilité sociétale d’entreprise, parce que nous sommes composés d’hommes et de femmes qui ont fait leurs preuves dans leur domaine, qui ont des entreprises, qui ont pignon sur rue et qui ont l’expérience de l’entrepreneuriat».
Telle est la conviction du Dr Abdourahmane Diouf, directeur exécutif du Club des investisseurs.
Et ce dernier d’embrayer en ces termes : «Nous nous sommes dit qu’il faut tendre la main à ceux que nous appelons des champions juniors. Il y a des jeunes sénégalais qui sont des entrepreneurs dans l’âme, mais qui sont tout le temps confrontés aux difficultés liées au monde des affaires au Sénégal, sur toutes les questions de Ressources humaines, par exemple, qui nous regroupent aujourd’hui».
«C’est vrai que quand on sort de l’école, qu’on est un jeune entrepreneur, on n’a pas facilement toutes les facultés ou toutes les capacités pour gérer une équipe, on n’est pas très fort sur les relations interpersonnelles, et c’est pour cela que nous organisons la formation», fait-il remarquer avant d’ajouter : «mais j’insiste sur le fait que nous le faisons en termes de responsabilité sociétale. Ce sont des champions séniors qui tendent la main aux plus jeunes parce nous sommes conscients que demain ce sont ces champions juniors qui vont structurer l’économie du Sénégal».
À l’en croire, «c’est donc, un objectif extrêmement important pour le Club des investisseurs» que de «se dire qu’on n’est pas seulement un regroupement fermé de personnes qui ont déjà réussi, mais que nous avons une responsabilité intergénérationnelle, une responsabilité sociale, une responsabilité socioprofessionnelle ; et les plus jeunes qui sont ici, doivent en bénéficier.Alors, les jeunes sont très intéressés parce que, lorsque nous avons lancé cet avis à manifestation d’intérêt, il y a eu 359 postulants. On n’a dû en choisir que trente-cinq», relève le directeur exécutif du Cis.
À l’endroit de ces derniers, M. Diouf révèle : «Les trente-cinq heureux élus qui sont-là, vont bénéficier de toute l’expérience de l’équipe formatrice qui est là, dirigée par Madame Rokhaya Ndiaye. Ce qui est important pour nous, c’est de leur inculquer les capacités et les compétences qui leur permettent de gérer les entreprises». «Il y a un taux de mortalité extrêmement élevé dans les Petites et moyennes entreprises sénégalaises. Pas parce que les gens n’ont pas toujours les moyens, ni l’intention et la volonté, mais parce qu’ils ne parviennent pas à se frayer un chemin. Et c’est ce défi que le Club des investisseurs essaie de relever, afin que ces champions juniors se hissent à un certain niveau», conclut-il.