La politique de mécanisation agricole obtient de bons points au sud du pays. Une visite de presse effectuée à Missira Demba dans la commune de Mampatim, département de Kolda, ce mardi 14 janvier, a permis de constater une présence importante de machines de tous genres dans les exploitation agricoles. Ce qui a considérablement contribué cette année à l’augmentation des superficies pour la plupart des cultures, avec à la clé, une production abondante. C’est du moins le cas chez un producteur modèle du nom de Molo Kandé, basé au village de Missira Demba.
«Grâce à la politique de mécanisation mise en œuvre par le ministre Moussa Baldé qui nous a permis de nous équiper en outils modernes de travail du sol, nous avons pu exploiter une centaine d’hectares de riz, de maïs, d’arachide et de sorgho», s’est-il félicité. En ce moment précis, poursuit-il, «les batteuses de riz et d’arachide ainsi que les égreneurs de maïs sont entrés en action».
Molo Kandé de saluer dans la foulée, les dispositions prises par le ministre de l’Agriculture et de l’équipement rural et les plus hautes autorités du pays pour que «nous producteurs, soyons en train de vivre la meilleure campagne arachidières avec une pléthore d’acheteurs qui permettent à chaque producteur de vendre sa récolte au prix qu’il veut et sans bons impayés».
Toutes choses qui font dire à ce producteur-pilote que «le ministre Moussa Baldé a radicalement changé le visage de l’agriculture à Mampatim». Il en a profité pour faire un plaidoyer en faveur de la poursuite de cette politique de mécanisation qui, de l’avis de Molo Kandé, est la voie indiquée pour faire de l’agriculture «un secteur rentable et porteur de croissance».
C’est le même son de cloche en provenance du directeur technique de la Sodagri. Thierno Ly de renchérir qu’il est important d’aller maintenant vers «une mécanisation totale avec toute la chaîne de matériels possibles pour renforcer les exploitations agricoles et créer beaucoup de Molo Kandé».
Il signale qu’un des impacts positifs de cette mécanisation a été la création d’emplois agricoles. «Pendant l’hivernage, Molo Kandé emploie 15 personnes en permanence. Et ce nombre d’employés passe à 30 quand arrivent les opérations post-récoltes». Donc, une piste de solutions est ainsi trouvée à l’épineuse question des migrations irrégulières, selon Thierno Ly, «puisque derrière chaque superficie et chaque machine, il y a des emplois créés».