70% des maladies chez l’homme proviennent du monde animal. On ne peut plus avoir de frontière entre le monde animal, l’environnement et le monde humain. Il faut donc prôner une seule santé d’où l’approche One health.
Depuis 2017, le Sénégal a mis sur pied le haut conseil de la sécurité sanitaire mondiale au niveau d’abord de la primature avant de migrer vers le secrétariat du gouvernement avec un comité de pilotage qui est présidé par le ministre secrétaire général du gouvernement Abdou Latif Coulibaly.
« Les zoonoses sont les Maladies qui proviennent du monde animal mais qui se transmettent à l’homme. Le Sénégal a retenu dans sa stratégie, six maladies prioritaires. Il s’agit de la rage, la tuberculose, l’anthrax, la fièvre de la vallée du Rift, l’influenza aviaire hautement pathogène et les fièvres hémorragiques (Ebola et Marburg). L’homme côtoie le monde animal, même à Dakar l’élevage domestique existe », a expliqué le secrétaire permanent du haut conseil de la sécurité sanitaire mondiale One health. Docteur, Adjaratou Ndiaye s’est exprimée en marge de la revue régionale de mise en œuvre des activités des plans opérationnels de communication sur les zoonoses prioritaires de 2021.
A l’en croire, « les défis existent encore même si le Sénégal a fait de grands pas en termes de stratégie de One Health. De belles réflexions se font au niveau central mais il reste beaucoup à faire au plus bas de l’échelle; avec l’acte 3 de la décentralisation, il faut décentraliser les politiques publiques. Autres défis, les financements pérennes que le Sénégal compte relever pour accélérer la mise en œuvre ».
Selon Mohamadou Lamine Baldé, Chef de projet de L’Usaid Breakthrough Action pour le Sénégal, des centaines de millions ont été dépensés dans la mise en œuvre de la stratégie One Health à travers le Sénégal. Il s’agit d’aider le gouvernement pour améliorer les indicateurs en ce qui concerne l’engagement communautaire. « C’est un package constitué de logistique, de moyens financiers et techniques » dit-il.