Promoteur culturel initiateur d’Oscar des talents, Mor Kharma a lancé, en marge de la première demi-finale qui s’est déroulée samedi dernier au Grand Théâtre national, un appel en faveur d’un soutien accru aux initiatives culturelles. L’ancien membre des Pirates de Dieuppeul revient sur les démarches entreprises pour mettre sur pied Oscar des Talents. Il indique, à ce sujet, que le concept a été mis sur pied pour favoriser l’éclosion des potentialités de la nouvelle génération.
«On constate qu’il y a énormément de talents ici au Sénégal et partout en Afrique. Des talents dans tous les domaines : qu’il s’agisse de la science, de la danse, du chant. Nous avons de petits génies, mais souvent ils ne parviennent pas à optimiser leur potentiel. C’est le fil conducteur de notre concept dont la finale est prévue le 23 novembre au Stadium Marius Ndiaye», indique Mor Kharma. Faisant cas des échos positifs générés par cet évènement qui en est à sa deuxième édition, il salue l’appui de l’Organisation internationale de la francophonie qui soutient l’initiative. Il souhaiterait, cependant, plus de soutien de la part des autorités. «Nous n’avons pas eu l’appui du ministère de la Culture qui est concernée au premier chef. Il est inconcevable que nos autorités nous snobent là où la francophonie nous soutient et soutient, à travers nous, la jeunesse sénégalaise. Plusieurs de nos correspondances sont restées sans suite auprès de diverses autorités», déplore le promoteur culturel.
Il décerne cependant une mention spéciale au ministère de la Santé qui s’est montré solidaire à leur endroit. «Franchement, le ministre Abdoulaye Diouf a regardé l’émission à la télévision et il nous a personnellement appelés pour nous féliciter», ajoute le promoteur culturel. Il ne manque pas de préciser que la finale, prévue le 23 novembre, comptera comme invité d’honneur l’ambassade de l’Inde au Sénégal. Il évoque également la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), car Oscar des Talents comporte un volet intégration sous régionale.