Le mouvement national des Ferrailleurs du Sénégal qui est composé de plus de 80 ferrailleurs n’a pas encore choisi son camp pour la présidentielle de 2024. Selon sa présidente, Mme Ndèye Sophie Tall Kane, les ferrailleurs qui vivent une situation délétère réclament une fonderie, des financements; le retrait de l’arrêté du ministre Fofana sur l’aluminium et la préférence nationale pour la collecte, la transformation et la commercialisation de la ferraille au Sénégal. Les ferrailleurs du Sénégal seront au rendez-vous de la présidentielle de 2024. Mais pas avec n’importe qui. Pour cette activité qui fait intervenir des milliers de Sénégalais, les acteurs regroupés dans le Mouvement National des Ferrailleurs du Sénégal veulent qu’elle profite pleinement aux filles et fils du pays. «Nous voulons une fonderie et des financement», déclare, Mme Ndèye Sophie Tall Kane, la présidente du mouvement national des ferrailleurs du Sénégal qui précise que « leur soutien à un candidat est conditionné à la satisfaction de cette doléance ».
Un secteur monopolisé par des étrangers au détriment des Sénégalais
Mme Kane, d’expliquer « que la fonderie joue un rôle de tout premier plan dans l’évolution de toutes les activités des ferrailleurs du Sénégal qui, ne disposant pas de leur propre fonderie, vivent les difficultés d’une secteur qui est entrain de mourir». Les ferrailleurs veulent des engagements fermes pour des réponses concrètes à leurs doléances dont la satisfaction est seule en mesure d’ améliorer la vie des personnes qui évoluent dans le secteur de la ferraille et leurs familles.
«Nous ne voulons pas de com, nous voulons des actes et des financements», lâche, Mme Kane, le président du mouvement national des ferrailleurs qui regroupe plus de 80 pères et mères de famille dans le pays. Les ferrailleurs qui déplorent le monopôle du secteur par des étrangers réclament la préférence nationale pour cette activité qui peut beaucoup contribuer à l’emploi des jeunes qui n’auront plus à braver les mers pour aller en Europe.
Les ferrailleurs réclament une fonderie et des financements
Mais pour Ndèye Sophie, le problème du secteur c’est également la question des financements.
Nous voulons une banque et des financements adéquats, des politiques d’égalité, des budgets publics tenant compte de l’importance du secteur de la ferraille.
Nous voulons l’accès au crédit, pas seulement au microcrédit. C’est cet accès qui favorise l’intégration des ferrailleurs dans tous les emplois » fait savoir Mme Kane