«Les politiques ont trahi les populations» (Membre Pds)

Par Younoussa BALDÉ

 

Depuis la semaine dernière, le port de masque a été rendu obligatoire pour tenter de freiner la contamination communautaire. Mais le constat est amer. Certaines personnes ne portent pas de masque faute d’en disposer. Mais le responsable libéral à Guédiawaye se dit déçu des responsables politiques vis à vis de leurs militants. Selon Baba «Karass» Kane, les politiques ont tout simplement abandonné les populations au moment où ces dernières ont plus que jamais besoin d’aide. «Il y a des personnes qui n’ont pas de quoi acheter un masque. Leurs activités ne marchent plus. Certaines familles tirent le diable par la queue. On ne voit aucun responsable politique à leur chevet. Si nous étions en campagne électorale, hé bien les candidats allaient rivaliser d’ardeur dans l’achat de tissus et de t-shirts. Mais ici, nous ne sentons personne. Où sont les candidats à la présidentielle ? Même si les rassemblements sont interdits, mais ils ont des responsables locaux, à travers qui ils peuvent aider les populations !», s’indigne le «Karimiste». «Ils ont trahi ! Cette guerre contre le covid-19 n’est pas le combat de Macky Sall seul. Les populations ont besoin de masques. C’est en ces moments difficiles que le peuple attend les hommes politiques, à qui le peuple a tout donné. Certains ont contribué 10, 20 ou 30 millions, mais c’est insignifiant par rapport à ce que le Sénégal a fait pour eux», a soutenu M. Kane. C’est pourquoi, il invite les populations à une prise de conscience. «Il est temps que les populations ouvrent les yeux et comprennent que les politiques les utilisent», cogne-t-il.

 

Les populations de Thiaroye gare misent sur la sensibilisation

 

À Thiaroye gare (Pikine) l’inquiétude s’est emparée de la population de Sant’Yallah depuis qu’un cas positif a été enregistré dans le quartier. Les jeunes, regroupés autour de l’Asc Sant’Yallah, ont tenu des séances de sensibilisation et distribution de masques. Ils ont invité les parents à veiller sur les enfants qu’ils ont du mal à garder dans les maisons. «Notre quartier a enregistré son premier cas il n’y a pas longtemps. Depuis lors, c’est la panique. Nous offrons des masques et sensibilisons les populations sur les mesures de prévention à respecter», explique Vincent Mendy.

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