Les recouvrements de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) ont connu une progression de 60,66% en 5 ans, selon le directeur général de l’institution. “Nous avons amélioré le recouvrement qui est passé de 73.445.560.319 Cfa en 2013 à 121.060.212.620 Cfa en 2018 soit une progression de 60,66% en 5 ans”, a dit Mamadou Sy Mbengue, mercredi, lors d’une conférence de presse.
Il a relevé “une augmentation de plus de 50% sur les pensions entre 2012 et 2019 (…) et le paiement mensuel des pensions de retraite qui étaient jusque-là payées par bimestre”. Mamadou Sy Mbengue a salué “l’instauration d’une pension minimale fixée à 35.000 Cfa pour 30.000 pensionnés impactés pour un coût annuel de 5,3 milliards Cfa supportés encore par l’Ipres”.
Il s’est également réjoui “du relèvement du plafond des salaires soumis à cotisation de 35% et celui du délai de stage qui est passé de 1 à 10 ans pour permettre l’obtention de pension acceptable, à défaut de sortir avec un versement unique conséquent (…)”. “Nous avons également réussi à recouvrer 30 milliards sur la dette publique alors que c’est l’État qui avait plutôt l’habitude de pomper l’Ipres et à ouvrir six nouvelles agences”, a-t-il poursuivi.
“Il est clair que les reproches faits à mon équipe sont tendancieux et instrumentalisés, car il ne s’agit pas de difficultés de paiement des pensions ou tout autre chose liée à ma gestion”, a-t-il fait valoir.