Le président de la Ligue sénégalaise de défense des droits de l’homme, Me Assane Dioma Ndiaye dit être exaspéré par le décès en prison du chef de village de Touba Kouta, Seyni Sané. L’avocat pense que le mal pouvait être évité avec une «dose d’humanité» de la part des autorités judiciaires qui étaient très bien informé de l’état de santé dégradant de M. Sané. Me Assane Dioma Ndiaye, par ailleurs avocat des victimes du massacre de Bofa Bayotte en Casamance regrette les lenteurs notés dans le traitement de cette affaire pour laquelle, Seyni Sané a été incarcéré. Il soutient que la question sur les longues détentions préventives mérite, plus que jamais d’être posée.