L’ex ministère de la Culture cédé aux Chinois

La cession de bâtiments publics se poursuit. Après le camp Sékou Mballo qui a été cédé à des Chinois pour la construction d’un centre commercial, c’est au tour de l’immeuble qui abritait le ministère de la Culture et de la communication, sis à la place Washington d’être cédé à son tour. L’option ayant été validée, il ne reste que la signature du contraire pour que cet édifice devienne un centre commercial.
Après la cession d’une partie du site du camp Sékou Mballo refilée à des Chinois, c’est au tour du bâtiment qui abritait l’ancien ministère de la Culture et de la communication d’être dans les tablettes pour une cession déjà validée. Même si le contrat n’est pâs encore paraphé, on apprend de bonne source que l’immeuble sis à la place Wasinhton entre les ministères des Finances et de l’Intérieur sera transformé en centre commercial par son repreneur, homme d’affaire. Pour rappel, le bâtiment en question qui date de l’ère coloniale n’abrite plus le département de la Culture et de la communication dont les locaux sont transférés à la cité Keur Gorgui. La batisse qui fait partie du patrimoine de l’État renferme l’ancienne maison de la Rts et d’autres services de l’État. Sans confirmer la cession de l’immeuble en question, une voix autorisée des services compétents que nous avons contactés, renseigne que la cession de certains bâtiments publics est une option de l’État. Il explique que la cession concerne de très vieux bâtiments qui sont menacés de ruine et qui ne pourront plus faire partie du patrimoine bâti de l’État. Au niveau des mêmes services compétents où de l’ordre est en train d’être mis, (nous y reviendrons), on nous apprend que la cession n’est pas totale, car pour tout édifice, le 1/3 de l’espace reconstruit sera réservé à l’État pour toutes fins utiles. On ne sait pas encore la valeur de la transaction, notamment la somme que l’État va encaisser. En tout cas pour celle du camp Sékou Mballo, nos sources nous ont fait savoir que l’enjeu tourne autour de 4 milliards Cfa. En effet, courant novembre, les occupants du camp Sékou Mballo recevaient une notification, assortie de délai, les invitant à quitter les lieux.

Dans la sommation en question, il a été ordonné à tous les éléments de la police qui ne servent pas au Groupement mobile d’intervention (Gmi) et qui sont dans ce camp, de quitter Sékou Mballo dans un délai de 3 mois. La décision fera l’objet de vives contestations. Ils sont sidérés d’apprendre que le site a été cédé à des Chinois pour servir à la construction d’un centre commercial. Le chiffre de 4 milliards est avancé comme étant le montant de la transaction.

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