L’hôtel Milano vidé de ses “Thiagas” (Parcelles Assainies)

La Section de recherches de la gendarmerie nationale a investi récemment l’hôtel Milano sis à l’Unité 26 des Parcelles assainies. Au cours de cette descente inopinée dans cet hôtel qui était en réalité une maison close, le propriétaire, un ancien émigré en Italie répondant au nom de B. Niang a été mis aux arrêts, de même que plusieurs de ses employés.

Le bonhomme, après 30 ans passés en Italie, n’avait rien trouvé de mieux à faire que de se reconvertir dans le proxénétisme. Il a tout simplement transformé son hôtel en un haut lieu de fornication. Or, B. Niang avait pourtant obtenu toutes les autorisations nécessaires à l’ouverture et à l’exploitation d’un hôtel normal. Au lieu de s’en tenir à des activités licites pour gagner honnêtement sa vie, il a aménagé, contre toute attente, les chambres pour en faire un lieu de prostitution.

Des femmes ayant choisi d’exercer le plus vieux métier du monde lui payaient 20.000 à 30.000 Cfa par jour pour avoir le droit d’y recevoir des clients. Il louait aussi des chambres à 5000 Cfa l’heure aux couples moins fortunés désirant avoir de brefs moments d’intimité. Quelque 17 filles et 15 garçons y ont été surpris, lors de ce “raid” mené par les hommes du Commandant Mbengue, le chef de la Section de Recherches de la gendarmerie nationale.

Ces filles de joie et leurs partenaires occasionnels qu’y étaient en train de savourer des parties de plaisir, ont été par la suite libérés, faute de charge à leur encontre. Toutefois, au cours de cette opération, les pandores de la SR ont découvert une chambre très spéciale où le maître des lieux en personne s’adonnait à certaines heures, à des séances de massage uniquement réservées aux jeunes filles qui le désiraient. Dans cette chambre, trônait paradoxalement un peu partout des photos grands formats d’un chef religieux qui compte de milliers de disciples au Sénégal et à travers le monde.

Après la descente des gendarmes dans cet hôtel d’un genre particulier, B. Niang et ses employés qui n’avaient plus que leurs yeux pour pleurer, ont été conduits à la Section de Recherches pour les besoins de l’enquête. Dans la foulée, ils ont été écroués, après avoir été entendus sur procès-verbal. Au terme de leur délai légal de garde-à-vue, les mis en cause ont été déférés, hier, au parquet du procureur. Et ce, pour les faits d’association de malfaiteurs et de proxénétisme.

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