«L’information est un bien public», un livre pour refonder la propriété des médias

L’Atelier des médias reçoit l’avocat Benoît Huet. Il cosigne avec l’économiste Julia Cagé «L’information est un bien public», un livre qui appelle à refonder la propriété des médias… et donne des clés pour y arriver.

En début d’émission, il est question du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste, diffusé dimanche 21 mars sur la chaîne française Canal+. Signé de Marie Portolano et Guillaume Priou, il dénonce les violences sexistes que les journalistes sportives subissent dans et à l’extérieur de leurs rédactions. Ce film courageux permet de montrer que certaines femmes dans le monde des médias se trouvent parfois dans des situations nauséabondes, par exemple au sein des – encore très masculins – services des sports.

Dans la deuxième partie de cet Atelier des médias, on discute de l’indépendance des médias alors qu’un phénomène de concentration des médias entre les mains de quelques actionnaires industriels s’opère dans plusieurs pays, notamment en France. Benoît Huet, avocat, qui a publié au Seuil avec l’économiste Julia Cagé le livre L’information est un bien public, explique les modes de gouvernance et d’actionnariat des médias et présente une proposition de loi visant a réformer la situation en France. Elle s’appuie sur quatre principes : une gouvernance démocratique, la généralisation du droit d’agrément, la transparence de la gouvernance et de l’actionnariat, et enfin une taille minimale pour les rédactions.

Enfin on présente le podcast Correspondances, les artisans de l’info, proposé par CFI, l’agence française de développement médias, filialle de France Médias Monde. Il est constitué d’une dizaine d’entretiens avec des personnalités du monde des médias. Elles viennent de Birmanie, du Liban ou encore de Côte d’Ivoire, comme Anderson Diedri, qui a fondé en 2016 le site Eburnie Today, spécialisé dans le journalisme d’investigation et le fact-checking.

Mondoblog audio nous vient cette semaine du Burkina Faso où Amos Traoré explique que le monde agricole se tourne vers le modèle de l’agroécologie en raison de la pandémie de Covid-19.

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