Macky pilonné à Tivaouane, Kaolack…

En prélude à sa manifestation du 12 août dans la banlieue de Dakar, l’opposition réunie dans le front pour la défense de la République lance une offensive contre Macky Sall. Entre des visites aux Khalife de Tivaouane, Gounass et Kaolack et des rencontres avec certaines représentations, diplomatiques, l’opposition poursuit sa dynamique de vilipender Macky Sall et son régime. Après sa marché du 13 juillet dernier, le front de l’opposition poursuit son programme d’activités. Si Touba a été une étape des activités du front, elle les poursuit en se rendant à Tivaouane, auprès du Khalife général des Tidianes. La rencontre entre Serigne Mbaye Sy Mansour et une délégation du front devrait être effective depuis le mois de juillet passé mais n’a pu l’être à cause du calendrier du Khalife en voyage. En tout cas aussitôt après son retour, le successeur d’Al Amine a été recontacté par le front pour une audience. On apprend de bonne source qu’elle se tient ce jeudi dans le capitale de la Tidjania où l’opposition ne manquera pas d’évoquer les cas de Khalifa Sall et de Karim Wade à côté d’autres qu’elle juge opportune. Dans son agenda contre Macky Sall, le front de l’opposition va rendre visite au khalife de Medina Gounass. Comme il fera également le déplacement à Kaolack auprés du Khalife de Médina Baye . On nous fait savoir que toutes ces visites ont pour seul objectif : vilipender Macky Sall et son régime. Outre des cercles religieux, le front de l’opposition entend tailler bavette avec l’ambassadeur de l’Union Européénne à Dakar. Mais avant celui-ci, le front va rencontrer le chef de la diplomatie américaine au Sénégal, puis celui de la France sur les mêmes points qui sont soulevés contre Macky Sall. Le front de l’opposition ne s’arrêtera pas à ces rencontres car une manifestation est dans ses tablettes et se tiendra, sauf changement en banlieue de Dakar le 12 août prochain. Le front de l’opposition qui continue de s’opposer contre la loi sur le parrainage qui est devenue effective avec son vote par l’assemblée nationale continue de la décrier. Mais ce qui attire le plus les foudres de l’opposition, ce sont les cas Karim Wade et Khalifa Sall. Le premier est selon le camp de Macky Sall, invalidé à participer à la présidentielle par le code électoral modifié. L’autre est en cours de procès et risque de subir le même sort que le fils de Me Abdoulaye Wade. Au fur et à mesure que l’on se rapproche de la présidentielle de 2019, la tension entre le pouvoir et l’opposition monte. Pour cette élection, les candidats déclarés sont déjà pléthoriques comparés à la surface du pays et la population qui vote. Si pour la caution, ce n’est pas un problème pour la plupart de ces candidats, le principal obstacle à leur oarticipation à la présidentielle de 2019 est la loi sur le parrainage. Celle oblige à chaque candidat, 65000 signatures d’électeurs régulièrement inscrits sur les listes électorales.