Freiné déjà par la pandémie du Covid-19, les athlètes sénégalais privés d’entraînement, risquent de prendre un coup avec la fermeture du stade Léopold Sedar Senhor et le retard de sa réfection programmé encore pour janvier 2021.
Le constat est alarmant, le stade LSS est le seul stade dans la région de Dakar disposant d’une piste d’athlétisme praticable, celle du stade Iba Mar Diop étant en détérioration avancée. Le doute plane sur la préparation des athlètes pour les compétitions nationales et internationales.
La réhabilitation des stades est une nécessité avec l’organisation en 2026 des jeux olympiques de la jeunesse (JOJ). Mais, force est de reconnaître qu’il est primordial de pallier l’indisponibilité de ce stade pour les entraînements des pratiquants de la première discipline olympique.
« On risque de rester un an et demi sans s’entraîner sérieusement, ce sera la catastrophe si les acteurs ne s’assoient pas autour d’une table pour trouver une solution palliative, en attendant la fin des travaux de LSS. Au moment où, dans la sous-région et dans le monde, les gens se préparent, s’entraînent et participent à des compétitions, nous on est à l’arrêt », dénonce dans Stades El Hadj Bara Thiam président de la ligue d’athlétisme de Dakar (LADAK) et trésorier de la fédération sénégalaise d’Athlétisme (FSA).