Début avril 2024, Macky Sall ne sera plus à la tête du Sénégal. Le chef de l’État passera la main à son successeur, après avoir lui-même renoncé à solliciter le suffrage des Sénégalais pour la troisième fois.
Sur Jeune Afrique, il a évoqué son statut de futur ex-président et la posture qu’il souhaite tenir. Sur ce point, il souhaite opter pour la méthode Abdou Diouf plutôt que celle de son mentor, Abdoulaye Wade : “Si nous l’emportons, conserver la direction du parti n’aurait aucun sens. Il faut savoir tourner la page. Je ferai comme Abdou Diouf, je me retirerai complètement”.
Si son “dauphin” est élu, Macky Sall espère un scénario apaisé avec un modèle à la nigérienne “Bazoum-Issoufou”. L’anti-modèle étant pour lui le scénario mauritanien, qui a vu “Mohamed Ould Abdelaziz tenter de rester le maître du jeu, pensant que Ghazouani serait l’équivalent de ce que fut Dmitri Medvedev à Poutine à Vladimir Poutine, une simple marionnette”, évoque JA.
Alors qu’on lui prête l’ambition de succéder à Antonio Guterres à la tête de l’ONU en 2026, M. Sall envisage, d’ici-là- de créer une fondation pour la paix, le développement et la démocratie. Les questions liées au climat et à la transition énergétique l’intéressent également, renseignent nos confrères de Jeune Afrique.