L’agression du président à Tain-l’Hermitage a provoqué une indignation absolue de l’échiquier politique. De Mélenchon à Le Pen en passant par les représentants de la droite et du PS, les réactions sont nombreuses.
POLITIQUE – Condamnation unanime. La classe politique, tous bords confondus, a immédiatement apporté son soutien à Emmanuel Macron après la gifle dont il a été victime ce mardi 8 juin dans l’après-midi lors d’un déplacement dans la Drôme.
Lors d’un déplacement à Tain-l’Hermitage, un homme s’en est pris au président de la République, avant d’être rapidement interpellé. Deux personnes ont été placées en garde à vue, a indiqué la préfecture.
Immédiatement, les réactions politiques se sont multipliées, avec une fois n’est pas coutume un soutien absolu au chef de l’État, venant de la gauche de la gauche avec la France Insoumise et le PCF, jusqu’au Rassemblement national de Marine Le Pen.
Jean-Luc Mélenchon, l’un des premiers à réagir, s’est ainsi dit “solidaire du Président”, mais a également profité pour faire une allusion à sa propre actualité et la plainte déposée contre un youtubeur d’extrême droite. Une ligne reprise dans la foulée par les figures du parti La France Insoumise.
A l’extrême opposé de l’échiquier politique, Marine Le Pen, “première opposante à Emmanuel Macron”, a elle jugé “inadmissible de s’attaquer à des responsables politiques mais plus encore au Président de la République parce qu’il est le président de la République.”
“A ce titre on peut le combattre politiquement mais on ne peut pas se permettre d’avoir à son égard le moindre geste, la moindre violence. Je considère que ce comportement est inadmissible et profondément condamnable dans une démocratie”, a fustigé la présidente du Rassemblement national lors d’une conférence de presse dans le Grand Est.
Seule voix légèrement dissonante dans ce concert de soutien et de condamnation, celle de Nicolas Dupont Aignan: le député de Debout La France a estimé sur Twitter que l’agression du chef de l’Etat était le “symbole d’une fonction présidentielle abaissée dans un pays qui a perdu ses repères”, a-t-il déclaré en dénonçant cependant une “agression intolérable”