Selon l’état-major de l’armée française, cette personne accompagnée d’un second individu avait pris la fuite dans une zone boisée où des éléments d’un groupe armé avaient été détectés. Il n’a pas été possible d’identifier la victime ni de savoir si elle appartenait à un groupe terroriste.
Les faits se sont déroulés au sud de la route nationale 16, à l’est de Gossi, lundi 18 octobre 2021. Lors d’une mission de reconnaissance dans une zone boisée, où la présence de groupes armés terroristes est avérée, un peloton de Barkhane qui accompagnait une unité malienne a détecté deux individus à moto.
À la vue des soldats, indique l’état-major des armées, les deux suspects ont abandonné l’engin et ont pris la fuite. Un fusil d’assaut, des munitions, un sac militaire sont alors découverts près du véhicule.
L’état-major ajoute qu’à quatre reprises, les soldats français ont procédé à des tirs de sommation, jusqu’à ce que l’un des deux individus soit dans leur ligne de mire. Ce dernier s’est alors vivement retourné provoquant un tir de neutralisation.
La personne décédée est une femme, cela ne s’était jamais produit. Les habitants du village le plus proche ont donc été appelés pour tenter de préciser son identité, sans succès. La force Barkhane a initié une enquête et, fait notable, l’état-major a rendu l’information publique, dans le but, souligne-t-on à Paris, de couper court à toute forme de désinformation.