Le voile se dissipe peu à peu sur la mort d’Idrissa Goudiaby qui fait partie des trois personnes tuées le 17 juin, jour des manifestations organisées à Dakar, Ziguinchor et Rufisque.
D’après l’autopsie, Idrissa Goudiaby est victime d’«une mort violente par choc hémorragique suite à une plaie du cou causée par une arme blanche contondante et tranchante comme une hache ou un sabre».
Cette conclusion est contenue dans le rapport d’expertise médico-légale. Le document, souligne la même source, comporte cinq pages et sept chapitres (rappel des faits, admission à l’hôpital, examen externe, tomodensitométrie ou scanner, opération d’autopsie, prélèvement et discussion médico-légale).