Célébré cette année le 21 février, le Mardi Gras est considéré comme le jour où l’on peut se déguiser et s’amuser, particulièrement pour les enfants, au Sénégal.
Et pourtant, une grande partie de ceux qui se travestissent et qui déguisent leurs chérubins ignore l’origine de cette tradition.
D’après l’histoire, il s’agit, au départ, d’une tradition chrétienne et d’une journée durant laquelle «on faisait gras». C’est-à-dire que l’on en profitait pour finir les aliments les plus riches, avant le carême, d’une durée de quarante jours.
Durant cette longue période de diète, les chrétiens étaient en revanche invités à faire pénitence par des privations, notamment de viande et de relations conjugales.
Cette fête se déroule chaque année 47 jours avant Pâques.
À la veille du carême, le Mardi Gras offrait donc une dernière occasion aux habitants de profiter de la vie. En plus des festins, ils avaient pris l’habitude de se déguiser pour jouer des rôles inhabituels (les hommes en femmes, les esclaves en maîtres…).
Des réjouissances appelées «carnaval», du latin «carne levare», qui signifie «enlever la chair», et donc entrer en carême.
Dans sa forme religieuse, le Mardi Gras précède le Mercredi des Cendres et marque l’entrée en carême représentant les 40 jours du Christ dans le désert.
Au Sénégal, cette date est particulièrement retenue par les plus petits qui, pour la plupart, ont portent les costumes d’hommes religieux, politiques, d’hommes de référence, sans oublier les super héros de jeux d’enfance.
Admirez les plus beaux déguisements de l’année 2023.