Mariam Sankara et le sens de la révolution de Thomas

30 ans après l’assassinat de son mari, elle continue,  à l’image de millions de burkinabés, à réclamer justice. En effet, Mariam épouse du capitaine Thomas Sankara souhaite voir la vérité que (tout le monde connaît) éclater au grand jour. Que les assassins de son mari, chef de la révolution, soient punis conformément à la loi en vigueur au pays des hommes intègres.

Trente (30) ans après – le 15 octobre 1987 pour être plus précis, Sankara tombait sous les balles assassines de meurtriers connus et qui ont dirigé le Burkina de main de fer, après avoir trahi la révolution. Mais, heureusement que Mariam Sankara rappelle que la révolution n’est pas “morte”. Elle est encore vivante au fond et dans l’esprit de chaque burkinabé, mais aussi de tout Africain. Blaise Compaoré, le tortionnaire l’a d’ailleurs appris à ses dépens. Le meilleur ami qui a trahi et enterré le meilleur ami, n’a jamais été libre. Le poids de la mort d’un homme qui fait partie des élus de l’histoire est passé par là. Car, à vrai dire, Sankara n’est pas mort. Aujourd’hui comme demain, des milliers voire des millions de Sankara sont et seront prêts à mener les révolutions au nom des masses populaires et ouvrières.

Actunet vous propose à ce sujet, la lettre de Mariam Sankara écrite depuis la France où elle séjourne.

  • Voici la lettre de Mariam Sankara

 

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