Devant les officiers des forces armées, le chef de l’État a annoncé l’arrivée de trois navires patrouilleurs 2023.
La flotte navale de la marine nationale s’élargit avec l’acquisition de trois nouveaux patrouilleurs d’ici à début 2023. Il s’agit du patrouilleur « Le Walo » qui sera suivi de deux autres navires dans les séquences de six mois.
Ces navires, indique le chef de l’Etat sont destinés à la lutte contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée, la piraterie, l’émigration clandestine, la pollution marine, les trafics de drogue, d’armes.
Rappelons-le, le Sénégal avait acquis deux navires de défense et de combat baptisés « Lac Retba » et « Cachouane ». Il s’agit de deux patrouilleurs rapides de type Shaldag qui viennent d’être livrés par les chantiers navals Israël Shipyards. « Lac Retba » est un Shaldag MK V alors que « Cachaouane » est un Shaldag MK II.
Une acquisition qui vient en renfort à « Anambé » et « Soungrougrou », les deux premiers navires Shaldag MK II. Equipé d’une mitrailleuse légère, d’un système d’arme télécommandée de 23.30 mm, 12.7 mm et d’un dispositif électro-optique, le Shaldag MK II est l’un des FPC les plus rapides du secteur naval grâce à son design tout en aluminium et à sa vitesse maximale de 45 nœuds.
Quant au Shadlag MK V, il est, selon sa fiche technique, un navire léger, rapide et robuste, idéal pour les missions de sécurité navale. Il est totalement conçu en aluminium et, comme tous les membres de la famille Shaldag, il bénéficie d’un niveau de maniabilité extrême et d’une excellente tenue à la mer.
Conçu pour intervenir sur de longues distances, il est particulièrement efficace grâce à un rapport élevé entre la puissance de feu et le déplacement. Il est équipé de missiles sol-sol à courte ou moyenne portée ainsi que de drones tactiques. La Marine nationale étrennait également un patrouilleur de mer OPV 58S commandés en novembre 2019 au français Piriou.
L’«OPV 58 S » (Offshore Patrol Vessel) est un patrouilleur polyvalent de 62 m, robuste et endurant dédié aux missions de surveillance, d’identification et d’intervention, répondant parfaitement à la variété des missions liées à l’Action de l’Etat en Mer.
« Avec l’exploitation inédite du trafic maritime, y compris l’exploitation des hydrocarbures, le rôle des gens de mer s’accroît et se complexifie. Aujourd’hui plus que jamais, notre sort est lié à la mer au regard des zones et des ressources à surveiller, à exploiter », a souligné Macky Sall.
« Ainsi plus de 90% des flux commerciaux et des données informatiques transitent par les océans », précise le président de la République déterminé à lutter contre les trafiquants qui s’activent dans les océans pour mener leurs activités illicites.