Le mauvais état des infrastructures «freine» le développement de l’Afrique (MEDS)

Le président du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS), Magnick Diop, a déploré, jeudi à Dakar, le mauvais état des infrastructures en Afrique, soulignant qu’il constitue un « frein » au développement économique du continent.

Le mauvais état des infrastructures (vétusté, dégradation, délabrement) fait perdre à l’Afrique « 2% de sa croissance économique » et avec comme conséquence une réduction de près de « 40% de sa productivité », a souligné Mbagnick Diop, à l’ouverture  de la 17-ème session des assises économiques du MEDS.

Si rien n’est  fait pour y remédier, les mauvaises infrastructures risquent, a-t-il averti, d’affecter durablement les affaires dans la région ouest-africaine où le transport routier représente « 90% des mouvements de frets et de personnes ».

Plaidant pour l’acquisition de bonnes  infrastructures, le président du MEDS a indiqué qu’elles sont « un moyen efficace de réduire les écarts d’opportunités entre les villes et les campagnes », en facilitant les échanges d’expériences, la mobilité des biens et personnes, sans oublier la circulation des richesses, dans la sous-région ou à l’échelle du continent.

Prévue jusqu’à 16h, la 17-ème session des assises économiques qui a pour thème « Les infrastructures, sont-elles un levier de développement pour le Sénégal ? », s’est ouverte sous la présidence du ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits et des PME, Aliou Sarr.

Les travaux seront rythmés par des débats, des contributions et échanges sur des thèmes portant notamment sur « Le financement des infrastructures », « Les délais d’exécution des projets d’infrastructure sont-ils jugés satisfaisants ? » et « Quelle place pour le secteur privé national ? ».