Les faits onrt eu lieu au village de Sokhéme, dans la commune de Sandiara. La dame Astou Dione a infligé une violente bastonnade à son époux, Moundor Ndour. Aidée par sa fille, Awa Ndour, Astou Dione a sauvagement battu son mari, lui causant de aves blessures à la tête, rapporte L’OBS. Le seul tort du mari : Juste parce que celui-ci a voulu corriger sa fille, Awa Ndour, qui n’a pas voulu préparer le repas pour la famille.
Le mercredi 8 janvier 2025, aux environs de 15h, relate L’OBS, de retour des travaux champêtres, Moundor Ndour constate que sa femme, Astou Dione ne lui a pas réservé sa part du repas de midi. Sa femme absente du domicile conjugal, Moundor Ndour va interpeller sa fille, Awa Ndour, qui devait préparer le repas, après ses cours au Collège d’enseignement moyen (Cem) de Sandiara.
Mais, à sa grande surprise, sa fille lui fait savoir qu’elle n’a pas préparé de repas, du fait qu’elle est trop fatiguée à sa descente de l’école. Et le vieux cultivateur qui ne tenait plus de faim, s’en prend à sa fille, la sommant de faire la cuisine. Ce que la jeune fille va catégoriquement refuser. La dame Astou Dione tombe sur la scène, prend la défense de sa fille et affronte son époux qui, d’après ses dires, ne cesse de les provoquer.
Le mari cultivateur sauvé par les voisins
De leur échange de propos houleux, suit une vive altercation au cours de laquelle, Astou Dione et sa fille, Awa Ndour vont violemment tabasser le chef de famille. Munies de bâtons, elles lui causent de graves blessures, notamment à la tête. Courant dans tous les sens afin d’échapper à la furie de son épouse et de sa fille, le cultivateur n’a dû son salut qu’à l’intervention de ses voisins qui l’ont conduit au centre de santé de Sandiara où il reçoit un certificat médical d’incapacité temporaire de travail (Itt) de 14 jours.
Moundor Ndour narre sa mésaventure aux enquêteurs
Avec son dossier médical, Moundor Ndour narre sa mésaventure aux éléments de la brigade de gendarmerie de Sandiara où il porte plainte contre sa femme et sa fille pour coups et blessures volontaires. Convoquées par les forces de l’ordre, les deux mises en cause reconnaissent les faits qui leur sont reprochés. Sur son mobile, Astou Dione déclare que son mari ne cesse de s’en prendre à elle et à ses enfants. Ainsi, n’en pouvant plus, Astou dit avoir choisi de régler le problème à sa manière. Des accusations battues en brèches par la victime.
A en croire Moundor Ndour, très mal en point, son épouse ne cesse de le violenter. D’ailleurs, il souligne aux forces de l’ordre que s’il a décidé de les traîner devant la justice, c’est parce qu’il est bien conscient de leur comportement violent. Ainsi, pour ne pas se faire tuer par sa femme et sa fille, Moundor Ndour dit avoir sollicité l’arbitrage de la justice. Au terme de leur durée légale de garde à vue, Astou Dione et sa fille, Awa Ndour, ont été déférées, lundi, au parquet de Mbour où un mandat de dépôt leur a été décerné.
