Maitre El Hadj Diouf n’a, une nouvelle fois, pas été tendre avec le leader de Pastef Ousmane Sonko. Selon l’avocat, pendant sa plaidoirie dans ce procès en appel pour injures publiques, faux et usage de faux, et diffamation, c’est le procès de l’arrogance, de l’errance, des menaces sur les magistrats et les institutions. C’est aussi le procès du mensonge, de l’indignité et de la désacralisation des institutions.
Pour Me Diouf, ce n’est pas en ce classant troisième avec 15 %, dans une élection où Karim Wade et Khalifa Sall n’ont pas participé, avec seulement cinq candidats, qu’on se croit tout permis.
L’avocat sera stoppé net par le président de la cour qui lui demande de se limiter au dossier. « Je vous rappelle que vous avez fait appel sur vos intérêts », dit-il à El Hadj Diouf. Ce dernier précise qu’il veut expliquer pourquoi il mérite 29 milliards.
« Il s’agit, pour Ousmane Sonko, de freiner la carrière de Mame Mbaye Niang en le discréditant. Il l’accuse de voleur de millions et les jeunes qui le suivent comme des moutons de Panurge envahissent les réseaux sociaux. On le considère comme un demi-dieu, alors que lui écrase tout le monde. Même ses avocats sont mal à l’aise. Que Dieu nous préserve de cet homme qui n’est rien », explique l’avocat.