Pour gonfler leur chiffre d’affaires, le temps du Magal, les mendiants qui squattent les environs de la Grande mosquée de Touba ont adopté un nouveau métier pour se tirer d’affaire. En plus de leur traditionnelle quête de pitance, ces mendiants se sont lancés dans le commerce de «change de petites pièces» de monnaie. Un business jusqu’ici détenu par une catégorie de personne. «Je ne pense pas qu’ils vont dire quelque chose, puisque c’est chez nous qu’ils viennent chercher ces pièces pour aller faire des affaires avec les apprentis chauffeurs. Donc, il n’y a pas de concurrence», lance Oumar Sarr, un mendiant établi à l’entrée principale de la mosquée. En tout cas, ils ont ravi la vedette aux détenteurs du métier. «C’est un marché et chacun est libre, on n’y peut rien», concède, avec un sourire malicieux, Momar Ndir, 45 ans, spécialisé depuis des années dans le change de pièce de monnaie devant la Grande mosquée,.
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