Dans son édition de ce jeudi, Le Témoin se dit convaincu que le double meurtre de Aziz Dabala et de son neveu «sera bientôt élucidé». Le journal déclare s’appuyer sur le fait que les enquêteurs de la DIC, qui ont hérité du dossier de leurs collègues de Pikine, disposent déjà de «certains indices concordants» et d’«éléments probants».
La même source révèle que les comptes Wave des victimes ont été vidés quelques heures après le drame, selon Le Témoin. Les Échos de son côté rapporte que sur les lieux du crime, les policiers ont trouvé des objets pouvant permettre de remonter jusqu’à l’auteur ou les auteurs du double crime : du résidu de chanvre indien, un grand couteau, un tournevis et un téléphone «ordinaire».
«D’autres objets contondants ont été également découverts sur les lieux», souligne le quotidien d’information. Qui renseigne par ailleurs que l’appartement de «Aziz Dabala» a été mis sens dessus dessous. Le poste téléviseur a été endommagé, la table basse en verre réduite en morceaux et des fauteuils et des chaises renversés.
Libération, pour sa part, a signalé des traces de sang dans le couloir et les murs de l’appartement.
Les conclusions de l’autopsie
Les conclusions de l’autopsie réalisée sur la dépouille de Aziz Dabala ont été communiquées à la famille du défunt danseur. Elles déterminent une douzaine de plaies par arme blanche tranchante, pointue et longue avec éventration, renseigne la Rfm.
De leur côté, les enquêteurs de la Division des investigations criminelles poursuivent leurs recherches. Selon toujours la même source, deux membres de sa famille ont été auditionnés pour le moment.
Pour rappel, l’appartement où le double homicide a eu lieu, a été fouillé de fond en comble par des éléments de la Dic qui ont réussi à mettre la main sur un couteau. Ce n’est pas tout, car des documents qui pourraient éclairer la lanterne des enquêteurs ont été également découverts. Aussi bien les documents que l’arme blanche ont été placés sous scellés.
En outre, au Technopole, un résident qui partage la même rue que le défunt Aziz Davala, a confié avoir entendu un cri assimilé à un appel à l’aide dans la matinée du dimanche. Et des caméras de surveillance qui ont été installées dans la rue, aux alentours de la demeure de la victime, pourraient donner un coup de pouce à l’enquête dont les résultats sont très attendus en banlieue.