Avec une ambition affichée de «détenir le plus grand catalogue de musiques africaines et constituer ainsi un actif de choix quand le marché sera mature», Jayie Music Group entend rendre davantage accessible la monétisation des productions artistiques par le biais du digital.
Il s’agit notamment de faciliter l’exploitation commerciale des titres sur les plateformes de streaming, comme le précise Valy Sylla, Ceo et cofondateur de Jayie Enjoy Good Music. Ce dernier, met en avant, tout l’intérêt de pallier l’absence d’un trop grand nombre de talents sur les plateformes de diffusion en streaming. Dans cet élan, il assure qu’il est anormal que «l’Afrique ne pèse qu’un (1%) pour cent des revenus mondiaux dans le secteur du digital malgré le fait qu’elle regorge d’artistes au potentiel incontestable».
Titulaire d’un disque de diamant glané avec ses camarades du groupe Sexion d’Assaut et des centaines de milliers d’album vendus, Barack Adama salue la vision des fondateurs de Jayie Enjoy Good Music. D’origine sénégalaise, il se dit au service de la musique sénégalaise et africaine au sens large du terme, même s’il déplore le manque de visibilité dont souffrent les acteurs concernés. Directeur général et Co fondateur de Jayie, Jean Yves Kokou ajoute que le Sénégal a sa partition à jouer. Il se réjouit également des potentialités culturelles et salue les avancées enregistrées par la plateforme digitale depuis sa mise en service l’année dernière.
Avec 10.000 titres distribués et pas moins de 4000 artistes signés et l’ouverture récente de bureaux en Guinée et au Cameroun, les perspectives d’évolution sont d’autant plus bonnes que le numérique représente désormais 58,9% dans le chiffre d’affaires mondial de l’industrie musicale, avec notamment 255 millions d’utilisateurs de comptes d’abonnement payant.