Ndella Madior avait cherché à obtenir une liberté provisoire pendant des mois. Et ce n’est que jeudi, jour du rappel à Dieu de son père, qu’elle a pu obtenir le fameux sésame, pour embrasser son père une dernière fois, avant qu’il ne soit rendu à son Créateur.
Seulement, les conditions sont loin d’être idéales. Selon L’Observateur, cette liberté temporaire lui a été accordée dans l’urgence et la tristesse, afin d’accompagner son père, décédé, à sa dernière demeure. Une nouvelle qui l’avait prise de court.
Au fond de sa cellule froide et austère, relate l’Obs, la mauvaise annonce lui était tombée dessus comme un couperet. Ses avocats, pressés par le drame, ont immédiatement saisi le juge, plaidant le «geste humanitaire». Le juge, pris de compassion, l’a finalement autorisée à assister aux funérailles dans des conditions très strictes.
Selon L’Observateur, elle n’est pas autorisée à passer la nuit dans le confort du cocon familial. Chaque soir, elle se retire dans l’ombre pour regagner la solitude de sa cellule. De plus, cette liberté restreinte prendra fin aujourd’hui samedi, à la date marquant le troisième jour du décès. Ndella se retrouvera alors seule, forcée de faire son deuil loin de sa famille, jusqu’à ce que le juge décide de la suite à donner à la procédure.
Un moment douloureux qu’elle devra affronter seule dans sa cellule, loin du réconfort des siens. «Ndella a très mal, confie une source. Elle digère mal que le décès de son père l’ait trouvée en