L’Alliance des Syndicats Autonomes de la Santé (ASAS) SUTSAS-SUDTM-SAT Santé/D-CNTS Santé-SAT/CLAND déroule son deuxième plan d’action dans la période du 17 au 26 mars. Il s’agit d’obtenir du Gouvernement du Sénégal la signature du protocole d’accords Gouvernement-And Gueusseum à la suite des négociations avec les ministères sectoriels entamées depuis le 21 mai 2021 et l’ouverture de négociations sérieuses sur le système de rémunération des agents de santé et de l’action sociale à l’instar des autres catégories socioprofessionnelles de l’Etat. « Nous prévoyons des journées de Grève d’avertissement de 48 heures sur l’étendue du territoire national le mercredi 23 et le jeudi 24 mars 2022 avec le respect des urgences et du service minimum, sit-in régionaux suivis de points de presse et campagne d’affichage et de vulgarisation de la plate-forme minimale revendicative de l’ASAS And Gueusseum, telles sont les activités phares du 2ème plan d’actions », a expliqué Mballo Dia Thiam.
Il a déploré dans la même dynamique les manœuvres dilatoires, de diversion et d’amalgame du Ministre de la Fonction publique dans le traitement des accords sectoriels. A l’en croire, « le projet de protocole a déjà fait l’objet de partage et de validation avec les parties concernées bien avant les élections territoriales ». Le syndicaliste ne comprend pas en effet ce que « recherche Mariama Sarr en renvoyant And Gueusseum à d’autres rencontres de rattrapage avec d’autres organisations syndicales du secteur récemment regroupées et jadis constituées en pourfendeurs de leurs actes ». Aussi, « l’entité s’inscrit dans la durée en cas de pourrissement de la situation par le Gouvernement et demande au Chef de l’Etat d’abréger les souffrances physiques et morales des patients et des travailleurs en acceptant, dans le parallélisme des formes, dans la justice et l’équité d’inviter son Gouvernement à améliorer la rémunération des travailleurs de la santé et de l’Action Sociale notamment les paramédicaux piliers et parents pauvres du système et victimes de la plus grande discrimination ». Et de rappeler la transformation des Assemblées générales de Région en Comités de Lutte et la création de quartiers généraux pour mieux communiquer et se solidariser entre camarades pour organiser la riposte à tout moment, nonobstant l’organisation de la prise en charge des urgences et du service minimum en cas de vacance de poste.
Mballo Dia Thiam a aussi souligné que « ce présent plan d’actions n’est que la suite logique du premier clôturé par la grande marche nationale à Kaolack dont l’évaluation qui en a été faite avec satisfaction le 12 mars prouve à suffisance l’engagement et la détermination des militants à participer résolument à la lutte pour la valorisation de leur traitement salarial et leurs plans de carrière ». Il n’exclut pas un troisième plan d’action si ce mouvement d’humeur ne parvient pas à résoudre les problèmes…