Le G7 interpelle le Chef de l’Etat sur le respect des protocoles d’accords avec les syndicats d’enseignants, sur la nécessité pour le gouvernement de s’engager résolument vers leur matérialisation afin de répondre à la forte attente des travailleurs. Les syndicalistes du G7 alertent le gouvernement sur les conséquences désastreuses que pourrait engendrer la non résolution de la question des accords.
Les syndicats d’enseignants membres du G7 dénoncent le dysfonctionnement en contradiction avec le respect du droit des travailleurs et des conditions requises pour un système éducatif de qualité. Face à la presse, El Cantara Sarr affirme : « Des manquements ont été notés dans le monitoring des accords avec le gouvernement notamment dans la mise en œuvre et les résultats attendus ». « Le statu quo dans l’harmonisation des plateformes de gestion administrative de la carrière des enseignants afin de dépasser les lenteurs et lourdeurs administratives. Également l’absence d’informations fiables sur la gestion des cotisations sociales des corps émergents par l’IPRES et la caisse de sécurité sociale dans le processus des PC et MC. Sur leurs revendications, figurent aussi le retard inexpliqué dans la publication d’arrêts d’admission définitive CAP et CEAP depuis un bon moment, le manque de transparence de la convention avec l’association des banques et le gouvernement dans le cadre de l’externalisation des prêts DMC » dit le porte-parole du jour.
Dans la même dynamique, le G7 dénonce « l’absence de document de synthèse et d’évaluation portant sur les différentes rencontres sectorielles, la non prise en compte des points relatifs au passif sur les protocoles d’accords entre le gouvernement et le SIENS, la non livraison des parcelles des ZAC de Kaolack, Ziguinchor, Déni Biram Ndao et Louga ».