Ode à la résilience : Guéladio Sall ravive “Ce qui reste de la lumière”

Dans son recueil de nouvelles intitulé “Ce qui reste de la lumière”, Guéladio Sall, lauréat du Grand Prix de la Journée du Manuscrit Francophone en 2021, explore l’art de plier sans rompre, pour mener et remporter de rudes batailles existentielles.
 
Initialement publié en 2017, puis réédité en 2023 pour offrir aux lecteurs une nouvelle opportunité de découvrir ou redécouvrir une œuvre marquante, “Ce qui reste de la lumière” est un recueil de nouvelles écrites par Guéladio Sall. Dans cet ouvrage, l’auteur procède à une exploration profonde et émouvante de la condition humaine. Lauréat du Grand Prix de la Journée du Manuscrit Francophone, avec son recueil « Douce est la liberté » dans la catégorie nouvelles, Guéladio Sall met l’accent sur la résilience et l’importance de garder espoir, peu importe les circonstances. La lumière, contrastant avec l’obscurité la plus totale, symbolise cet espoir et cette foi en des jours meilleurs. Individus ordinaires, vulnérables et angoissés, confrontés à des situations extrêmes, les protagonistes de l’ouvrage, bien que fictifs, sont des reflets de la société et de ses défis. En s’identifiant à eux, les lecteurs sont encouragés à puiser en eux la force de surmonter leurs propres difficultés. Les récits montrent que, malgré les épreuves, il est toujours possible de garder espoir et de trouver en soi une lumière intérieure pour continuer à avancer.
DÉVELOPPEMENT PERSONNEL, INTELLECTUEL ET SPIRITUEL
 « C’est aussi un ouvrage pour parler de développement personnel, peut-être de développement intellectuel également, de développement spirituel aussi, parce qu’il s’agit de savoir garder la foi, d’être optimiste et de savoir que quelle que soit la situation dans laquelle on se trouve, quelle que soit la difficulté à laquelle on est confronté, on a toujours la possibilité de nous en sortir avec une forte résilience. C’est ça le centre en réalité du recueil » explique Guéladio Sall. Il souligne la particularité de la forme littéraire à laquelle il recourt. Contrairement au roman, la nouvelle est brève et exige une concision et une intensité qui fondent sa particularité. « Pour le roman, il y a une trajectoire beaucoup plus linéaire, alors que la nouvelle c’est un thème, c’est un instant, c’est un moment qui est capté et qu’il faut donc développer. Et à la fin, l’objectif c’est d’arriver à surprendre le lecteur » précise Guéladio Sall. La couverture sombre du livre, sertie d’écritures blanches, illustre d’ailleurs la dualité de la lumière et de l’obscurité explorée dans les nouvelles. L’écrivain précise que ce choix esthétique reflète le parcours des personnages et leur quête incessante de lumière. Des personnages auxquels il souhaite que les lecteurs puissent s’identifier aisément. En s’identifiant à ces personnages, ils sont encouragés à puiser en eux la force de surmonter leurs propres problèmes. « À la base ce sont des personnages qui sont dans des difficultés, ce sont des personnes qui sont angoissés, ce sont des personnages qui sont dans des situations très, très, très compliquées. Je voulais amener quand même le lecteur à pouvoir s’identifier à ces personnages-là. C’est pour ça que ce sont des personnages qui nous sont proches. Je dis que ce sont des personnages qui nous sont proches car ce sont des histoires qui peuvent arriver à n’importe qui, à n’importe quel moment de sa vie » précise Guéladio Sall.

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