Le lancement du dialogue national mardi dernier, par le président de la République, Macky Sall, continue de soulever des contestations. Et c’est Ousmane Sonko qui sort de sa réserve pour attaquer non seulement le chef de l’État mais aussi à ses «pairs» de l’opposition. La conférence de presse d’avant-hier, mercredi, du candidat malheureux à l’élection présidentielle était une fenêtre pour tirer sur ses «pairs» de l’opposition. Ousmane Sonko parle dans ce sens de «duplicité» d’une certaine opposition, et même de l’incohérence de cette opposition dont certains leaders étaient pressés de serrer la main du président. C’est dans ce sens qu’Ousmane Sonko parle de coalition avec Macky Sall ou d’une transhumance qui ne dit pas son nom. Dans un état de droit, après les élections, il n’y a que deux camps politiques : ceux qui gouvernent et ceux qui s’opposent. Après, il y a la société civile, les citoyens. Mais politiquement, il y a deux camps d’où la thèse de la transhumance invisible développée par Ousmane Sonko.