Outrage à une policière au bureau des passeports : l’étudiante Ndèye Fatou Guèye se retrouve en prison

Ndèye Fatou Guèye ne manquera plus jamais de respect aux forces de l’ordre. Étudiante à l’étranger, elle a été condamnée à une peine de trois (3) mois assortie du sursis pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. À la barre, elle a imploré la clémence du tribunal qui, heureusement, n’a pas suivi le réquisitoire du Ministère public. Celui-ci avait requis une peine de deux (2) mois ferme contre la prévenue.

En rejoignant le Sénégal, Ndèye Fatou Guèye voulait passer de bonnes vacances avec ses proches. Mais, à cause de sa mauvaise conduite, elle s’est retrouvée à la citadelle du silence. En détention préventive depuis 5 jours, la jeune fille, étudiante à l’étranger, a fait face, hier, aux juges du tribunal des flagrants délits de Dakar. Elle est poursuivie pour outrage à agent. En effet, alors qu’elle s’était rendue au bureau des passeports pour renouveler son document de voyage, elle a injurié la policière qui n’a fait que lui réclamer son ancien passeport.  

A la barre, la prévenue qui ne cessait de dire qu’elle regrette son acte a plaidé coupable. Consciente qu’elle n’aurait pas dû se défouler sur la policière, elle souligne que ce n’était pas intentionnel. « J’ai dit un gros mot qu’il ne fallait pas dire. Je ne peux même pas le répéter. Je leur ai dit que ce qu’elles faisaient n’était pas professionnel », a-t-elle soutenu en précisant que la policière a voulu lui chercher des noises car elle a eu une altercation avec une de ses collègues. Même si elle n’a pas voulu revenir sur les propos qu’elle a tenus à l’encontre de la flic, elle fait son mea culpa et soutient : « Ces 5 jours passés en prison m’ont montré qu’on doit respecter nos forces de l’ordre. J’implore votre pardon. Je dois retourner à l’étranger, car je dois passer un examen jeudi prochain. » 

Malgré ses regrets, la représentante du ministère public a requis 2 mois d’emprisonnement ferme contre Ndeye Fatou Gueye. Finalement, le réquisitoire du parquet n’a pas été suivi par le tribunal qui a infligé trois mois assortis du sursis à l’étudiante qui va enfin recouvrer la liberté et rejoindre ses proches.

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