Le sous-secteur de l’alphabétisation est mal loti, malgré tous les moyens colossaux injectés. De façon générale, des correctifs s’imposent, d’après les acteurs de l’alphabétisation qui se sont réunis à Thiès avec des techniciens du ministère de l’Education nationale et des représentants des collectivités territoriales.
D’après eux, les budgets alloués à l’Education nationale laissent en rade ce sous-secteur. Suivant les explications de la directrice de l’Alphabétisation, Ndèye Nam Diouf, au ministère de l’Education nationale, «beaucoup de choses restent à faire, en termes d’ouverture de classes d’alphabétisation où les collectivités territoriales doivent nous accompagner, parce que dans leur budget, ils ont un pourcentage pour l’ouverture de ces classes d’alphabétisation».
Pour y pallier, le ministre de l’Education nationale veut vulgariser partout des classes dédiées à l’alphabétisation. «Il y a au moins cinq zones où on aura des classes d’alphabétisation. Une classe, en tout cas soninké, sera ouverte au niveau de la région de Matam, et ils sont en train d’installer pour que cette classe puisse être ouverte cette année», déclare-t-elle sur les ondes d’iRadio.