Les cartes d’identité de la Cedeao qui remplacent les numériques arrivées a expiration mais dont la validité est prolongée jusqu’en fin décembre, suscitent moult interrogations au Sénégal. Un collectif de citoyens amenés par Babacar Mbaye Ngaraf, qui peinent à entrer en possession du sésame, se dit sans papier dans son propre pays. Pour se faire entendre, des marches et sit-in sont programmés en même temps qu’une campagne de dénonciation du Sénégal auprès de la Cedeao et des ambassades des pays accrédités à Dakar.
Au delà du coût élevé du marché de la confection des cartes comparées à d’autres pays, des citoyens courent toujours derrière le sésame. Se sentant sans papier dans leur propre pays, des citoyens qui ont de la peine à entrer en possession de leur carte biométrique ont formé un collectif. Au delà des marches et sit-in qui sont dans l’agenda de ce collectif, une campagne de dénonciation est prévue pour que tous les ayant droit obtiennent leur cartes d’identité. Le collectif amené par Babacar Mbaye Ngaraf s’insurgent contre les conditions de délivrance des cartes. En fait, 18 mois après l’attribution de ce marché à la société Iris Corporation Berhad, les cartes continuent de soulever des interrogations. Si, comme le soutient l’Etat, de telles cartes sont ciblées pour faciliter la circulation des populations dans les États membres de la Cedeao, au Sénégal, les lenteurs dans leur délivrance ne facilitent pas cela aux citoyens qui sont obligés de courir à droite et à gauche pour chercher le sésame. Dans son propre pays, le collectif dirigé par Mbaye Ngaraf se dit sans papiers.
Plus de trois mois après les élections législatives du 30 juillet dernier, et le retrait des commissions de distribution des cartes biométriques de leurs emplacements connus, récupérer sa carte relève du parcours du combattant. Encore que pour espérer entrer en possession du sésame, il faudra savoir dans quelle sous préfecture il a été déposé par les services de la Direction de l’automatisation du fichier (Daf). Aux Parcelles Assainies, à Guédiawaye, Pikine, et partout où des cartes sont en souffrance, il faudra se lever à l’aube pour faire le rang avec de forte probabilité de se voir dire, après plusieurs heures d’attente que sa carte n’est pas sur place. Cela écœure le collectif des Sénégalais sans papier. Autant dire que ces cartes qui posent déjà des problèmes avec l’absence de certaines mentions importantes et qui coûtent au contribuable sénégalais, les yeux de la tête, sont une biométrie de nuages. Si la société malaisienne qui a raflé le jackpot n’est pas responsable des lenteurs, ceux qui sont responsables de tels couacs doivent être désignés. Pour rappel, avec Iris Corporation Berhad, l’Etat lui verse chaque année 10 milliards jusqu’à expiration du côut total du marché qui s’étend sur 5 ans. En effet, si l’identification des personnes décidée par la Cedeao favorise la libre circulation dans l’espace et participe d’une volonté des Etats membres de lutter contre le terrorisme, le grand banditisme transfrontalier etc, au Sénégal on n’oubliera pas de sitôt ces cartes qui ne s’obtiennent pas comme les autres. Encore que pour obtenir certains documents comme le casier judiciaire, les services compétents de la justice ne reconnaissent pas la carte biométrique mais plutôt l’ancienne carte numérique qui semble satisfaire le plus aux exigences de l’identification d’un individu.
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