Les élèves qui n’ont pas un extrait de naissance seront autorisés à subir les épreuves de l’examen du Cfee et le concours d’entrée en sixième. C’est la mesure prise par le ministère de l’Education nationale. Amadou Matar Ndiaye, directeur des Examens et concours, l’a fait savoir hier lors d’une conférence de presse. Cette année, 293 mille 733 candidats sont inscrits, dont 55,36% de filles.
A la veille de chaque examen, les autorités sont contraintes d’assouplir les règles pour sauver des milliers d’enfants de la forclusion. Le directeur des Examens et concours au ministère de l’Education nationale a tenu un point de presse hier pour informer l’opinion publique nationale sur les dispositions prises par le ministère pour un bon déroulement des épreuves prévues les 6 et 7 juillet 2021 sur toute l’étendue du territoire national et en Gambie. Pour les candidats qui n’ont pas encore obtenu de pièce d’état civil, le directeur des Examens et concours a tenu à rassurer les élèves et les parents d’élèves que des mesures diligentes sont prises. «Le ministre de l’Education nationale a demandé d’enrôler sans discrimination tous les candidats ne disposant pas d’extrait de naissance en attendant un suivi diligent par les inspecteurs d’académie de leur dossier de régulation», rassure Amadou Mactar Ndiaye.
Cette année, 293 mille 733 candidats au Cfee et à l’entrée en sixième sont inscrits, dont 162 mille 624 filles, soit un taux de 55,36%. Ils sont répartis dans 1 819 centres. Toutefois, souligne M. Ndiaye, ces statistiques pourraient connaître une évolution du fait du traitement tardif de dossiers de certains candidats encore sans extrait de naissance. Abordant les statistiques du Brevet de fin d’études moyennes, Amadou Matar Ndiaye a indiqué que 1 103 centres et 1 230 jurys sont retenus pour ces épreuves.
Le directeur des Examens et concours du ministère de l’Education nationale, lors d’une conférence de presse pour informer sur l’organisation du Cfee, de l’entrée en sixième et du Bfem, a indiqué que toutes les dispositions utiles sont déjà prises pour assurer une organisation parfaite des examens. Il faut noter que d’importants moyens financiers et logistiques sont mobilisés pour un bon déroulement des épreuves. L’administration des épreuves a nécessité la mobilisation de 1 819 chefs de centre, 1 819 adjoints au chef de centre, 11 mille 750 salles de classe, 23 mille 500 surveillants et secrétaires au moins. Selon Amadou Matar Ndiaye, des Comités régionaux de développement (Crd) et des (Cdd) ont été organisés et ont vu la participation de tous les acteurs locaux de l’éducation. Mieux, soutient-il, le «ministre de l’Education nationale a adressé des correspondances aux gouverneurs pour appuyer les inspecteurs d’académie dans la sécurisation des épreuves et des centres d’examen».
Sur le plan pédagogique, des innovations majeures ont été encore apportées. En effet, des activités qui se déroulaient dans les inspections d’académie sont délocalisées dans celles de l’éducation et de la formation. Une telle mesure est pour éviter de regrouper un nombre important d’agents. Quant à la sécurisation des épreuves, un dispositif a été mis en place à la direction des Examens et concours pour faciliter l’ensemble des opérations, a ajouté A. M. Ndiaye.
Face à la presse, il a précisé que d’importantes mesures pédagogiques et sanitaires sont prises pour le respect des mesures barrières dans un contexte de menace d’une troisième vague avec la hausse des cas positifs au Covid-19.