Dans un communiqué, largement repris par la presse, notamment Les Échos, Woodside explique que l’ajustement de son calendrier est dû à des travaux de réparation, nécessaires, sur un FPSO (Flottant de production, de stockage et de déchargement) du projet.
«Nous avons pris la décision prudente de faire effectuer les travaux de réparation pendant que le FPSO reste en chantier naval de Singapour. Cela minimise l’impact sur le calendrier du projet car il est plus sûr, plus efficace et plus rentable que d’entreprendre les travaux au large du Sénégal», assure le PDG de Woodside, Meg O’Neill dans le communiqué.
Ce changement entraîne une hausse de 7% à 13% des coûts du projet, d’après la compagnie australienne. Ceux-ci risquant de passer, selon la même source, de 4,6 milliards de dollars (2686 milliards F CFA) à 4,9 (2868 milliards F CFA) voire 5,2 milliards de dollars (3036 milliards F CFA).
Cependant, rassure Woodside, les prévisions de production ne changent pas. Elles restent à 230 millions de barils.
Le projet global est achevé à 88% au 30 juin dernier. La campagne d’installation sous-marine était accomplie, à la même date, à 76% tandis que la portée des travaux sous-marins se situait à 95%.