En novembre 2020, à la plage de Gadaye, A. Fofana, maçon, profitait de son repos dominical vers 18 h, lorsque la petite A. Sarr, âgée de 12 ans, est passée devant lui avec un seau de glace. Il l’a taquinée et elle a souri en poursuivant son chemin. Ne voyant personne dans les alentours, A. Fofana s’est dit qu’il a une occasion en or de satisfaire ses désirs sexuels.
Selon le récit du quotidien «Le Soleil», il a sauté sur la gamine qui s’est débattue et a crié fort. Les deux premiers témoins qui ont volé à son secours ont déclaré à la police que le sous-vêtement de la fillette était à hauteur de ses genoux.
Attrait à la barre du tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye pour attentat à la pudeur, le prévenu a nié les faits. Il a voulu jeter le discrédit sur les deux prétendus témoins, en affirmant qu’ils n’ont même pas daigné se présenter à la barre.
A. Fofana a reconnu avoir taquiné la victime, mais il a juré qu’il ne l’a pas touchée. La mère d’A. Sarr a fait savoir qu’il y avait du sable dans les habits de sa fille.
Selon toujours le quotidien national, la représentante du parquet a requis deux ans ferme, affirmant que les faits sont avérés. L’avocat du prévenu a admis qu’il est difficile de plaider une cause, quand la victime est une fille âgée de 12 ans.
Toutefois, il estime que l’accusation ne repose que sur deux témoins dont les propos ne sont pas des paroles d’Evangile. Selon lui, un doute plane sur la culpabilité de son client qui aurait admis les faits à l’enquête, mais il les a niés à la barre. L’avocat en appelle à la magnanimité du tribunal, pour permettre à A. Fofana, même s’il a trébuché, de recouvrer la liberté.
Le tribunal rend son verdict le 10 décembre prochain.