Podor : Les femmes en ordre de bataille

La célébration de la Journée internationale de la femme, le 8 mars, met au goût du jour les problèmes auxquels les femmes du Fouta sont confrontées. Actives dans plusieurs secteurs, les femmes du Fouta contribuent de façon significative à l’économie locale.

 
 Elles sont dans le commerce, l’agriculture, l’élevage, particulièrement dans la transformation des produits laitiers, la pêche, toujours dans la transformation, et dans d’autres secteurs comme l’artisanat (teinture, poterie…). Malgré tout, les femmes du Fouta, celles du département en particulier, vivent dans des conditions difficiles. Elles ont des difficultés pour accéder à la terre, aux financements et même à l’accès aux services sociaux de base. 
 
Dans certaines localités du Dieri où des femmes en travail continuent de parcourir des kilomètres en charrette pour accéder aux structures sanitaires. Conséquences, beaucoup de femmes perdent la vie en la donnant. Si la femme rurale se bat pour échapper aux mailles de l’ignorance avec un fort taux d’analphabétisme, il n’en demeure pas moins qu’elle est loin de combler le gap énorme avec la femme citadine en matière de Tic. 
 
L’Internet et les réseaux sociaux sont inconnus dans plusieurs zones avec un réseau de connexion des fois inexistant. La route est longue et le combat est loin d’être gagné, si l’on en croit les propos de Kadiata Fall dite “Kadiata Branché”, une femme qui se bat malgré sa mobilité réduite à la tête de son groupe musical et en même temps pour hisser son commerce au summum de la réussite. Pour le 8 mars, un peu partout dans le département, les femmes se mobilisent pour célébrer cette journée qui leur permet de discuter de leurs problèmes à travers des foras et autres manifestations diverses pour se mettre au-devant de la scène. 

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