Poser des actes et dire les faits – Abdoulaye Doumbya (Apr)

 

Au moment où nous vivons une situation inédite avec l’apparition du Covid19 qui a déstabilisé la marche du monde, des activistes trouvent le moyen de s’adonner à leur exercice nocif favori : la politique politicienne. Accusations infondées, surenchères populistes, shows médiatiques constituent leurs seules réponses au péril qui nous guette. Les termes  démarches particitives, solutions, unité contre l’ennemi commun leur sont étrangers.

 

A leur tentative d’intoxication et de propagation de fake news nous répondons par des faits. En effet, en période d’État d’urgence, rien ne s’oppose à ce que l’État fasse une commande pour le renforcement de la protection du personnel, bien au contraire.

 

Ensuite, quand il y a un problème de disponibilité de stock à la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement, l’État ne peut se permettre de rester immobile à attendre des soi-disant commandes en cours.

 

Nos activistes en mal d’activités utiles, dépositaires du ministère de la parole doivent, dans ce contexte de crise sanitaire, comprendre  qu’il est inadmissible que la PNA fasse du profit en majorant ses prix sur le dos de l’État. Le dire et en tirer les conséquences c’est poser un acte de bonne gouvernance qu’ils auraient salué s’ils étaient animés seulement par la préservation de l’intérêt général.

 

Tous les spécialistes ou individus au fait des réalités du secteur savent que les prix d’acquisition sont plus élevés lorsque l’État achète à la PNA plutôt que chez un fournisseur directement.

 

Ces adeptes des vérités alternatives ont aussi décrié la qualité des combinaisons, bottes, lunettes, thermoflash, tuniques, écrans faciaux ignorant qu’ils sont de même qualité que les intrants précédemment utilisés sur le terrain.

 

Par manque de maturité et de recul, ils ont pris pour argent comptant les images de gants montrés sur des vidéos complètement hors contexte puisqu’elles n’avaient pas été prises au moment de la réception des équipements.

 

La mauvaise foi les a poussé jusqu’à pointer du doigt la qualité des surblouses au moment où des agents de première ligne (responsable d’équipe d’investigation) ont déclaré qu’elles leur convenaient parfaitement appréciant à sa juste valeur cette importante dotation de l’État.

 

Il est donc clair que face à la propagation du virus et à la nécessité de doter le personnel soignant d’équipements de protection afin de garantir sa sécurité mais aussi la performance dans la prise en charge des malades, le Ministère de la  Santé et de l’Action Sociale a opté pour l’efficacité dans la transparence en passant commande du matériel nécessaire conformément au décret n°2020-781 du 18 mars 2020 portant dérogation au code des marchés publics pour les dépenses relatives à la lutte contre le covid-19.

 

Comme l’a montré le président de la République en recevant l’ensemble des forces vives de la nation, comme le démontrent chaque jour les citoyens parfois inquiets, souvent prudents mais toujours résilients, l’heure n’est pas à l’activisme opportuniste et contre-productif. Il est à l’union des forces et des coeurs pour combattre  l’ennemi commun invisible.

En temps incertains comme ceux que nous vivons actuellement, le patriotisme se mesure à l’implication dans la recherche de solutions de sortie de crise.

L’adversité politique ne saurait être prétexte à des postures déshonorantes qui n’ont d’autre objectif que celui  consistant à tromper l’opinion.

Nous invitons les membres de cette opposition antirépublicaine à méditer sur tout cela. Il n’est jamais trop tard pour se ressaisir.

ABDOULAYE DOUMBYA

Membre de la Convergence des Cadres Républicains (CCR)

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