La coordination du Syndicat Autonome pour l’Enseignement Supérieur (SAES) du campus de Dakar s’est réunie vendredi dernier pour discuter de la situation préoccupante du campus suite à la transition vers l’enseignement à distance. Cette décision a été motivée par les actes violents survenus le 1er juin 2023.
La coordination SAES du campus de Dakar exprime sa consternation face à cette agression injustifiable à l’UCAD. Elle condamne vigoureusement ces actes et appelle les autorités à prendre des mesures fermes contre les responsables.
Le campus de Dakar manifeste également son mécontentement quant à la gestion de la crise par les autorités. Leur approche, considérée comme alarmiste et non cohérente, accentue la crise de l’UCAD en laissant s’accumuler des problèmes non résolus et en prenant des décisions hâtives. Des demandes claires ont été émises pour une reprise normale des cours.
Le SAES demande entre autres, l’achèvement des projets en cours, la régularisation des bâtiments défectueux et la réparation ou la reconstruction des bâtiments endommagés lors de l’incident du 1er juin.
Consciente de l’importance de maintenir un environnement de travail propice, la coordination souhaite informer la communauté universitaire et le public sur l’inaction des autorités, qui plonge l’UCAD dans une situation précaire, mettant en péril la reprise des cours en présentiel. La coordination SAES rappelle les domaines nécessitant des interventions urgentes pour assurer une reprise sereine des cours en octobre. Ces domaines comprennent l’achèvement des travaux, la régularisation des bâtiments défectueux, et la réparation des bâtiments endommagés lors des manifestations.
Sur le plan pédagogique, le SAES déplore la gestion actuelle qui lie excessivement les questions sociales et pédagogiques à l’UCAD. À l’image des grandes universités internationales, il est essentiel de distinguer ces deux aspects pour éviter que les enjeux sociaux ne perturbent la mission pédagogique.
En ce qui concerne l’enseignement à distance, une évaluation est nécessaire, notamment en termes d’efficacité des plateformes, de viabilité des cours en ligne pour les grands groupes, de la formation des enseignants et des étudiants, et de la capacité limitée de l’UCAD à accueillir de nouveaux étudiants.